L’accompagnement, ce sont les auteurs qui en parlent le mieux …

Ce que disent quelques auteurs de notre travail sur leur texte en projet :  

 

Max Izambard

Premier roman publié à la rentrée 2021

Lorsque je relis mon manuscrit, j’ai souvent le même sentiment que lorsque j’entends ma propre voix dans un enregistrement sonore. C’est désagréable. Je n’ai alors qu’une seule envie : presser la touche « stop » et chasser rapidement ce mélange de honte et d’agacement qui m’a envahi. Il est très difficile de juger la qualité de son travail créatif.
Bénéficier du retour bienveillant et critique d’un·e relecteur·trice indépendant·e peut alors être une aide précieuse. Je préfère ce terme à celui, fourre-tout, de coach. Il faut bien choisir cette personne. Votre mère n’a sans doute pas le détachement émotionnel nécessaire pour vous expliquer pourquoi votre personnage principal est raté (et si elle réussit à le faire, vous lui reprocherez probablement de ne pas vous avoir aimé autant que votre petite sœur).
Cela peut paraître évident : choisissez un·e grand·e lecteur·rice. La grandeur étant bien entendu un indicateur à évaluer non pas simplement en termes de nombre de livres lus par an ou par mois, mais également en termes de diversité de genres.
Tout cela pour dire que les retours de Frédérique ont été d’une grande aide tout au long de l’écriture de mon premier roman. Nous faisons en moyenne un point par mois. Je lui envoie mes textes, elle m’envoie ses commentaires et ses questions, puis nous en discutons au téléphone. »    

 

Jean-Benoît Dumonteix

«Retrouver Gabrielle » Fauves Editions 2018
 » Tueurs en série sur le divan » Editions Envolume 2021

 Tout d’abord, j’avoue une chose : je n’ai jamais autant écrit que depuis que je suis « coaché ». Bon, je n’aime pas ce terme, donc je dirais « accompagné » mais finalement ça va plus loin que ça. Nous construisons une relation autour des textes. Frédérique est la première lectrice de tous mes textes depuis 5 ans.
Dans mon cas le coaching, ça se passe comme ça : 1/ j’écris, puis 2/ je relis et je retouche et quand je sens que je ne peux pas aller plus loin seul devant mon document word, 3/ j’envoie à Frédérique. Très rapidement, 4/ j’ai un retour détaillé sur le texte envoyé, et à partir de là 5/ je reprends mon texte.
Les indications, les questions, les encouragements, les doutes émis par Frédérique me permettent d’écarter les lignes du texte et d’aller attraper ce qui se cache derrière, pour le ramener au premier plan.
C’est passionnant. Il ne se passe pas une semaine sans que j’envoie un texte et que Frédérique me réponde. Un ping pong. Voilà : je dirais qu’avec Frédérique, c’est un ping pong de retravail des textes !

 

Hélène V.

Un roman en cours de publication
Un roman policier en phase de finalisation

Je travaille surtout par mail avec Frédérique : je lui envoie mes textes qu’elle relit et me retourne accompagnés de ses remarques ; je les retravaille alors en tenant compte de ses annotations. Nous nous parlons aussi régulièrement par téléphone ou nous retrouvons en face à face pour faire un point plus long ou plus détaillé.
Le coaching est précieux à mon avis car l’auteur, en écrivant, garde la tête dans le guidon et ne se rend plus compte, même après maintes relectures, qu’un point n’est pas clair, qu’il y a un décalage temporel, qu’il a oublié un point important. Sans parler des coquilles qui échappent aux relectures ! 
Mais surtout, le coaching de Frédérique est précieux pour ses encouragements, son accompagnement dans les moments de doute, son écoute attentive et ses remarques toujours percutantes et lumineuses. En ce qui me concerne, je sais que je n’aurais jamais pu mener ce projet à bien sans elle. L’écriture de mon roman touche à sa fin, nous en sommes aux relectures et réécritures de certains passages et si jamais je décide d’écrire un autre roman, je sais déjà que je demanderai à Frédérique de m’accompagner. 

 

Isabelle J

1 roman en cours de publication au Luxembourg
1 roman en cours d’écriture

Dans la frustration de vouloir progresser mais d’ignorer comment, j’ai pensé qu’il me faudrait un regard objectif et professionnel sur ce que j’écris. C’est là que j’ai « rencontré » Frédérique en atelier par courriel.
Cela fait quatre ans que j’écris sous le regard stimulant et bienveillant de Frédérique, ce qui m’a permis d’être plus cadrée et de ne pas abandonner aussi vite. J’ai déjà rédigé quelques nouvelles et un roman. En ce moment, le suivi est très régulier et me permet doucement d’évoluer, de concrétiser mon souhait de finir un roman qui corresponde enfin à mes attentes.

Sylvie Lemonnier

 « Saisons et autres contretemps » « Dans la poussière et le caillou »
Editions le Vistemboir

Frédérique a été la première lectrice du roman que je suis en train de terminer. Je l’ai appelée à l’aide alors que le texte était écrit, mais encore en chantier, après environ deux ans de travail. Peut-être aurait-ce été possible plus tôt, mais lorsque le texte est en friche, il est difficile de le donner à lire.
Nous travaillons essentiellement par courriel et téléphone – je vis dans le Cotentin, et n’ai pas le bonheur de pouvoir rencontrer Frédérique dans ses « cafés-bureaux parisiens » dont elle parle si bien…
Lors d’un premier envoi, je lui ai exposé le projet, fait le résumé, et décrit mes personnages. Une première occasion pour moi de prendre du recul : faire un résumé (c’est tellement difficile !), comment parler de l’histoire, ce qui est important, les thèmes que je veux creuser (il fallait faire, du tri) …
Ensuite, chaque mois, j’ai envoyé une longue partie, elle-même découpée en chapitres. Nous nous donnions des échéances, ce qui est très stimulant, lorsqu’au bout de tant de mois d’écriture, la fatigue ou le découragement commencent à s’installer. Pas de pauses donc, et un peu de pression !

Évidemment, j’attends les retours avec beaucoup d’impatience et d’anxiété – mais en attendant, je continue d’écrire. Lorsque Frédérique me fait un envoi, il y a d’abord des impressions et remarques générales : est-ce que la narration fonctionne ? Que ressent-elle en tant que lectrice ? Est-elle nourrie par le texte, met-il « en appétit «  ? Toute cette distance et ce regard autre, qu’en tant qu’auteur je n’ai pas.
Puis, le fil du texte s’égraine de remarques : soit sur la forme, qui peut aller de la simple ponctuation, au style, tournures de phrases, longueurs et lourdeurs, remarques positives aussi… sur la forme, la narration, le déroulement, les enchaînements des évènements, la psychologie des personnages, la cohérence des lieux et des évènements…
J’apprécie dans cette lecture à la fois la sensibilité et le professionnalisme – je crois que Frédérique « ne passe rien », son jugement est averti mais toujours bienveillant et constructif. 

 

Maryse P.

Un roman policier en cours de publication  

Et puis, bien sûr, on peut écrire aussi pour son coach ! Pour le rendez-vous mensuel, les pages à envoyer, l’impatience à en recevoir les commentaires, et le dialogue sur les questions, les blocages : c’est ce que j’ai vécu lors de l’écriture de mon premier roman policier sous la houlette de Frédérique.
Et je n’ai aucun doute sur le fait que, sans ce « contrat », cette obligation et les encouragements qu’elle m’a prodigués, ce texte-là aurait eu le même destin que 4 ou 5 autres : commencés, mais jamais terminés, abandonnés parce que je n’y ai pas assez cru »

 

Etienne Rondet

« Pas de couronne à Banon » 2007
Un roman policier en cours de publication  

 Quand je suis tombé il y a peu et par hasard sur les premiers textes écrits sous l’aimable et bienveillante direction de Frédérique, je m’aperçois du chemin que j’ai parcouru depuis. Donc, je ne sais pas comment j’ai utilisé le coaching, mais il a été utile ! 

 

Michele RESCOURIO -GILABERT

« Séminaires » mars 2020
 Tome 2 en cours 

Le coaching avec toi a été essentiel dans l’accouchement de mon premier roman. Je ne savais pas trop comment t’utiliser au début. Etre coaché, j’en parle sans arrêt au boulot pour des managers en difficulté. Mais le coaching littéraire est d’un autre ordre. Pour ce qui est de nos rencontres régulières, c’est d’abord un échange passionnant autour de mes personnages. 
Tu ne joues pas le rôle de gardienne du temps, je n’avance pas plus si nous avons prévu un point. Tu m’accompagnes tout simplement. Tu es à mes côtés. 
J’adore nos rencontres dans nos lieux fétiches, le premier roman restera attaché aux Editeurs, Carrefour de l’Odéon, mon personnage elle aussi y avait ses habitudes. Le second roman, on est en période de découverte, qui sait si Montparnasse m’inspirerait  … 

 

Carine GERICOT

« Révélations » 2019
Un roman en cours de finalisation 

Dans mon évolution, j’ai toujours tenu à m’entourer de professionnels.
J’ai rencontré Frédérique Anne au cours d’un atelier d’écriture sur le net et l’aventure a démarré.
Bien sûr qu’une idée me taraudait : « Suis-je capable d’écrire sans elle ? » L’idée s’estompa bien vite car Frédérique a le don de magnifier votre travail. 
Elle va déterrer vos vieux démons. Un travail d’introspection opère, libérant votre créativité et votre imagination.
Ce coaching me redonne confiance et ses précieux conseils ne sont que constructifs.
Frédérique nous pousse dans nos derniers retranchements et ouvre la brèche d’une facette de nous-même, souvent insoupçonnée.

 

Marc Dobrysen

« Un sens perdu » 2020 .
Un roman dystopique en deux tomes en cours de relecture   

J’utilise le coaching de multiples manières. Il y a bien sûr « le côté technique ».
Les échanges avec Frédérique me sont très précieux, car ils me procurent un avis professionnel sur la rédaction, la cohérence des textes et bien sûr aussi sur leur côté grammatical.
Mais il y a aussi d’autres aspects. Celui que j’appelle « l’effet rédacteur en chef » qui m’oblige à écrire à un rythme le plus régulier possible et « fournir du matériel dans les délais ».
Et enfin, l’aspect humain, qui m’est tout aussi, si ce n’est plus précieux. Car j’ai beaucoup de doutes, et à la différence des tableaux, je n’ai pas vécu de “vernissage” de mes textes

 

Fabienne LAURET

« L’envers de Flins, une féministe révolutionnaire à l’atelier »
Syllepse 2018

(note de FA : le seul texte non fictionnel accompagné à ce jour) 

Le plus invraisemblable pour moi fut qu’un éditeur indépendant et engagé ait tilté sur mon texte pour me proposer tout de go d’en faire un livre en multipliant par dix son nombre de pages !  Je ne m’en croyais pas capable du tout, mais encouragée par beaucoup de proches, je ne pouvais laisser passer cette occasion de transmettre ma contribution plus précise   à l’aventure collective qui avait marqué une génération. Pour savoir si j’en étais capable, je m’inscrivis donc en octobre 2015 à un stage d’écriture de 5 jours sur le thème adapté « projet d’écriture », organisé par des amies artistes à Pénestin. Le test fut positif puisque, outre le fait d’avoir écrit quelques textes sur mon vécu à l’usine, l’animatrice du stage connaissant Frédérique me conseilla de me faire épauler par elle.
La première rencontre chaleureuse dans un café à Paris fin 2015, me conforta dans la possibilité du livre ! Le contact passait bien, elle avait travaillé en entreprise, j’avais confiance et le contrat d’un an conclu avec ma « coach en écriture » m’incitait à le respecter encore plus.
Déjà il fallait se raconter, définir une ligne directrice de l’objectif, travailler sur les écrits existants puis établir un plan un peu détaillé et à affiner au fur et à mesure. Mon objectif était de mêler histoire sociale collective vécue et parcours personnel.
Dès janvier 2016, je m’engageais fournir par mail un texte tous les lundis à Frédérique, qui me faisait des retours en marge souvent très détaillés et utiles, me questionnant, me suggérant la recherche d’autres formulations, sans rien imposer. Au début je ne détaillais pas assez, elle m’incitait à approfondir, à m’impliquer plus, à rendre le texte vivant, à parler de tel ou tel sujet ou aspect. Et à éviter les … que j’utilisais à foison !
Je répondais aux questions, aux propositions d’approfondissement et de précisions proposées par Frédérique. Parfois, rarement, nous n’étions pas d’accord mais elle me faisait avancer, je me sentais vraiment épaulée. Je n’avais pas d’ordre établi pour écrire, je ne suivais pas le plan du livre qui a aussi un peu bougé en cours de route. Comme je ne suis pas très organisée, avec une forte tendance à la procrastination, je n’avais pas d’heure fixe non plus pour l’écriture…
La question féministe traversant mon parcours, l’inspiration venait assez facilement de ce côté-là. Il me fallait encore creuser, détailler, approfondir la réflexion sous l’impulsion de Frédérique. Mais même si le puzzle se construisait un peu au hasard, il prenait du sens, de plus en plus.
J’eus plus de difficultés à revenir sur des épisodes difficiles m’ayant fait souffrir comme le harcèlement antisyndical avec une menace de licenciement, suivi d’une procédure prud’homale, ou l’accompagnement éprouvant d’une ouvrière ayant subi du harcèlement sexuel.
Mais j’ai connu aussi l’angoisse de la page blanche, les semaines sans écrire une ligne, la culpabilité, le stress de ne pas arriver au bout. J’ai découvert quelques remèdes : se détacher un peu, ne pas se refuser une séance de cinéma, ou une invitation, la marche connue comme irriguant le cerveau et propice à l’inspiration.
Grâce au suivi attentif et patient de Frédérique, j’avais quasiment tout écrit au bout de plus d’un an. Et on mesure que ce résultat est aussi évidemment dû à la qualité de l’accompagnement d’une coach à la hauteur, et pour moi ce fut Frédérique !